Java sur Google AppEngine

Voici une nouvelle passée un peu inaperçue, mais qui va révolutionner le monde du CloudComputing.

Après Python, Google AppEngine supporte maintenant des applications développées avec Java.

Ce qui veut dire que tout un chacun (dans la limite des 10000 premiers pour l’instant) peut développer une petite application java (1.300.000 requêtes/jour, 10Go/jour, 46CPUhours/24heures) et la déployer sur Internet en 5 minutes. Et tout ceci gratuitement.

Si je vous dis qu’en plus Google AppEngine accepte le Google Web Toolkit 1.6, vous allez vite comprendre que vous pouvez maintenant vous servir du Cloud Computing aussi simplement que vous téléchargez Firefox.

Alors au final qu’est-ce-que ca change ?

Et bien, de ma jeune carrière, de 7 ans tout de même, j’ai rarement vu des applications demandées plus de 1,3 M de requêtes/jour ou 10Go/jour de bande passante. Ce qui veut dire concrètement que 90% des Web App professionnelles peuvent être déployées en production sur Google AppEngine.

Fini les serveurs à configurer et à maintenir, fini les licences à payer.

Cette petite news est l’équivalent des logiciels libres pour les serveurs. Une sorte de serveur libre.

Ce qui signifie plus de développements, plus de sources et services à disposition, le tout gratuitement (pour la grande majorité d’entre eux). Plus de services gratuits, signifie encore plus de services…

Au final, cette petite annonce passée inaperçue va bouleverser les services sur Internet, comme la mise à disposition des logiciels libres a bouleversé l’industrie du logiciel.

Nous sommes à l’aube d’une ère nouvelle, je vous le garantie.

Le Web 2.0 avec Python et Django

Bon, alors après avoir testé un peu Python et Django, voir mon post précédent avec rss4mininova, je me suis dit que j’allais me faire une petite application Web 2.0, avec de l’AJAX, un petit truc simple mais qui en jette plein les yeux…

Alors qu’est-ce-qu’on choisit ? Et bien du javascript bien sur. Alors lequel, Dojo, Extjs ou je ne sais quel autre… Essayons Dojo avec Google, « Python Django Dojo », résultat intéressant, 1 seul. Super. On essaie, pas facile, faut connaitre le javascript, Dojo, le CSS et le HTML, tout ca pour faire un simple bouton qui affiche un « Hello World », laisse tomber.

Passons à extjs, le framework parait super, la démo est super soignée, recherche sur Google, pareil, un résultat intéressant, mais avec une ancienne version, ca compile pas, faut tout corriger et faut connaitre le javascript, extjs, le CSS et le HTML, encore des tonnes de connaissance pour afficher un « Hello World ». On oublie.

Mais que vois-je ?, Pyjamas, un super framework de la mort qui tue pour Python (et qui copie GWT de Google en moins bien), afin de faire des applis Web 2.0. Super !!! Recherche Google, presque pareil, un site intéressant, un gars a réussi à mélanger du Django et du Pyjamas, un exploit, il ne lui a fallu que 15 fichiers, 400 lignes de code pour afficher « Hello World ». Merci la simplicité.

Bon quand je vois Python, c’est cool, on fait des choses très bien, très rapidement. Quand je vois Django, ca commence à devenir moins cool, mais ca reste jouable, pour des petits sites. Quand je vois ce qu’on peut faire en Web 2.0, je dis « arrêtez !!! », vous n’êtes pas sur la bonne voie, ca ne va pas le faire.

Donc conclusion, vous voulez faire du Web 2.0, oubliez Python. Vous voulez faire des scripts de la mort qui tue et qui traitent vos fichiers, fournissent un serveur de données, penchez pour Python.

Pour tout le reste, utilisez Java… !!! 😉

Les 7 règles d’or du développement

En naviguant sur le Web, viadeo en l’occurrence, je suis tombé sur un post de la société OCTO, qui propose un livre blanc concernant 12 règles pour booster votre productivité en java. Curieux par nature, je me suis dit que j’allais devenir encore plus productif que je ne le suis déjà, super.

Ah ah, dommage, en lisant rapidement le document, on s’aperçoit qu’il ne s’agit que des règles élémentaires du développement, même pas java d’ailleurs :

  • Utiliser un IDE, style Eclipse ;
  • Utiliser un gestionnaire de version, style CVS ;
  • Utiliser un bugtracker, style Bugzilla ;

C’est dommage, je pense qu’il y avait matière à donner des conseils plus avisés. Allez, comme je suis un gars investi et impliqué par son travail, ;-), je vous fais part de mes 7 règles d’or, vous me direz ce que vous en pensez.

les_7_regles_d_or_du_developpement_v0.6.7

Le site d’OCTO où trouver leur document : http://www.octo.com/com/com_Java-Productivity-Primer-white-paper-octo.html