L’alternative au piratage n’existe pas !

C’est malheureux à dire, mais l’affirmation est réelle.

Commencons par les bases de cette réalite avec les avantages évidents du piratage et mettons-les en comparaison avec les offres de nos chers majors.

  • La gratuité de l’offre, difficile à combattre mais réellement très attractif,
  • La facilité de manipulation, vous téléchargez, vous transférez, vous copiez, effacez, oubliez, réecoutez, partagez, achetez, vendez…,
  • La diversité de l’offre, aucune limite sauf celle de votre imagination,

Comparons maintenant ces avantages avec ce que nous offrent les majors :

La gratuité de l’offre

Pour le prix, on peut dire qu’un effort a été fait, même s’il n’est pas suffisant. Prenons pour exemple un album récent sur Amazon.

Exemple de vente Amazon

La version CD est à 12,14 € et la version mp3 à 8,99 €. Il y a donc presque 50% de reduction entre la version CD et la version MP3. On aurait aimé un CD à moins de 10 euros et une version MP3 à 7 euros, mais bon (quand on sait que les fichiers sont exempts de DRM, il y a plutôt un bon point). La fnac fournit le CD à 9,99 euros en prix vert, mais pas de version MP3. L’abum est encore inconnu pour Virgin.  En version américaine, le CD est à 9,99$, soit 7 euros et le mp3 à 8,99 $, soit 6,30 euros. Mais qui fixe les prix ?

Mais si on cherche la petite bête, on s’apercoit vite que l’offre n’est pas encore au point.

Example Amazon - BAD

Dans cet exemple, avec un album de Michael Jackson, récemment revenu au top, paix à son âme. La version MP3 est plus chère que la version CD. On tombe dans l’incohérence complete. L’utilisateur doit donc jongler dans les offres matérielles pour savoir laquelle est la plus intéressante. On arrive au limite du systeme et on sent que l’offre numérique n’en est réellement qu’a ses débuts. Quand le piratage de musique est présent depuis 1999. 10 ans de retard avec une offre encore en construction. Le même album est vendu 7.99 $ sur la version américaine d’Amazon, ce qui fait environ 5,6 euros. On retrouve la même incoherence avec le prix de la version MP3, 9,99$… Sur Virgin, le MP3 est a 9,99 euros et à la fnac le CD est à 8,99 euros en prix vert en plus…

J’aurais aimé faire cette comparaison de prix avec Apple et iTunes, mais pour cela il faut installer le logiciel sur son ordinateur, ce que je me refuse à faire catégoriquement.

On voit que l’offre numerique s’améliore, mais on est encore loin de quelque chose de stabilisé. Il faudra parfois préferer le CD et faire soit même la conversion en MP3 pour profiter du meilleur prix. Ceci implique également de s’amuser à comparer les offres entre divers magasins sur les versions CD et MP3 pour faire au mieux.

Mention : Peut mieux faire.

Facilité de manipulation

La plupart des offres MP3 d’aujourd’hui sont exempts de DRM, ce qui n’était pas le cas il y a moins d’un an. Ceci impliquait l’utilisation d’une à trois machines (ordinateur, lecteur MP3 ou autres). Et comme bien évidemment vous changez de machine tous les 5 ans environ, vous pouvez en conclure qu’après une quinzaine d’années vous êtes dépossédés de votre collection. Beaucoup de ceux qui ont acheté de la musique en DRM vont s’en apercevoir rapidement, si ce n’est déjà fait. Mais cette période semble révolue, quoique, en voici un exemple avec un clip video.

Example Virgin - Smooth Criminal

Ici on voit clairement les DRMs, donc si vous voulez avoir le clip, c’est Windows + Windows Media Player uniquement. Oubliez les possibilités de copie sur un baladeur autre que ceux compatibles DRM MS. Je ne connais pas les limites des DRMs Microsoft, mais je suppose que vous devez également être limité en nombre de copie et de machine. Donc ce fichier ne sera plus valide dans 15 ans. Dommage. Et si vous changez de machine pour un ipod, vous le perdez définitivement. Dommage…

Un autre point à noter, lorsque vous achetez des fichiers numériques, vous n’avez pas la possibilité de les revendre et dans certains cas de les offrir. Rappelez-vous cette histoire d’Obama avec la Reine à propos des droits sur les fichiers numériques d’un iPod. Donc si un album acheté ne vous plait finalement pas ou plus, vous ne pouvez que le supprimer (pour rester dans la légalité). C est rageant.

Enfin, terminons avec le meilleur, certains fournisseurs de contenu comme Apple ne fournissent que des fichiers dans leur format (iPod), ce qui signifie que vous êtes liés à votre machine pour l’ensemble de vos fichiers, au choix de tout perdre si vous quittez la pomme par exemple.

La portabilité s’améliore, mais elle laisse encore à désirer. Les personnes peu expertes dans ce domaine risquent encore de se faire pièger et de se retrouver avec des fichiers numériques dont ils ne peuvent plus rien après quelques années.

Mention : Peut mieux faire.

Diversité de l’offre

Je vais passer cette fois-ci sur la partie vidéo, je ne m’y connais pas suffisamment en musique pour traiter du sujet.

Les offres de vidéo à la demande sont encore plus récentes que celles de la musique (même si leur piratage a commencé il y a presque 10 ans également), et ca se voit. Bien souvent, vous n’avez qu’un petit millier de films à disposition, parmi les plus récents ou les plus vendus. Vous ne pourrez donc pas y trouver ce qui satisfera les goûts de toute la famille. Sans compter que l’offre en Version Originale Sous-titrée n’existe pas. Vous pouvez prendre Allocine (pourtant spécialiste cinema), la FNAC, MK2 ou TotalVideo. Même le Free Home Video ne propose qu’une poignée de films en VOST. Moi qui exècre les films doublés en français, je suis consterné. L’offre de videos sur Internet n’existe quasiment pas. Et si en plus vous y rajoutez les prix prohibitifs (5 euros les nouveautés, 4 euros les films à succès et 2 euros les grosses daubes tombées dans l’oubli) et les restrictions d’utilisations (lecture sur PC uniquement, sauf pour Free, et avoir Windows forcement)

Vous avez un message

Un film de 10 ans d'âge à 4 euros

Si la diversité dans la musique semble avoir fait beaucoup de chemins, elle reste misérable dans l’offre video qui certes vient de se lancer, mais ne permet pas d’etre considérée comme décente a l’heure actuelle.

Mention : Un très gros effort à faire.

Conclusion

On le voit bien a travers ce petit échantillon, le piratage possède tous les avantages de l’offre et aucun défaut, si ce n’est celui d’être illégal (ce qui est quand même le plus important). Les offres des majors sont encore trop timorées pour pouvoir rivaliser avec ce que propose l’illégalité. Il faudra du temps et de la créativité aux fournisseurs de contenu s’ils veulent réellement rester dans la course, au risque de périr miserablement, malgré toutes leurs tentatives pour déjouer le piratage. Espérons que tout ceci profite un jour aux consommateurs. Je suis malheureusement bien pessimiste.

Yahoo Mail vs GMail

J’entends ici et là que GMail est un super webmail et que Yahoo Mail est vraiment pourri en comparaison.

Faisons donc un petit comparatif pour étudier les avantages et inconvénients de chacun et vous verrez que finalement, le choix se fera en fonction de vos besoins réels.

Interface

Si on compare les deux interfaces, celle de Yahoo Mail fait quand même plus Webmail 2.0, plus soigné. Celle de GMail commence à dater un peu et les nouveaux modèles n’arrangent rien. 1 point pour Yahoo Mail.

Espace disque

Avec ces 7 Go toujours en augmentation, GMail gagne haut la main contre les 2 Go de Yahoo Mail. Si vous payez pour Yahoo Mail Plus (15 €) l’an, vous aurez un compte illimité. 1 point pour GMail.

L’organisation des mails

Pour l’organisation des mails, chacun a sa méthode, Yahoo les répertoires (sans sous-répertoire), GMail les tags. Perso, je préfère les répertoires et sous-répertoires, donc pour moi, égalité, aucun point.

Vitesse

Là, aucune discussion, GMail est beaucoup plus rapide, 1 point.

Recherche

Pour la recherche, si GMail est beaucoup plus rapide, Yahoo Mail offre beaucoup de plus de possibilité. Il ajoute des filtres additionnels, sur les années, les expéditeurs, les dossiers, les types de pièce jointe, l’état du mail (drapeau, lu/non lu…). Donc lorsque vous avez besoin de rechercher un mail (dans beaucoup de mails) Yahoo Mail se révèle le plus utile. 1 point pour Yahoo. Un comble pour Google.

Publicité

Sur GMail, voir la pub au premier coup relève de l’exploit tellement elle est intégrée dans l’interface. Pour Yahoo Mail, ils affichent un gros bandeau vertical sur la droite qui gène pour la lecture des mails. Et Yahoo Mail ajoute de la pub dans tous les mails envoyés. Dommage. Yahoo Mail Plus…

Spam

Côté spam, je crois que GMail est un cran au-dessus. Yahoo Mail a encore du chemin pour le dépasser. La preuve, mon email est reçu comme un spam par ma propre messagerie, même lorsque j’indique qu’il ne s’agit pas d’un spam, aucun apprentissage de Yahoo Mail. 1 point pour GMail.

Utilisation

C’est sur ce point que la différence est pour moi la plus importante et que tout se joue. Yahoo Mail utilise des onglets pour lire et écrire des emails. On peut donc lire un mail et en écrire un en même temps, voire en lire plusieurs et en écrire plusieurs. On se croirait revenir quelques années en arrière, entre Firefox et IE, où le premier propose les onglets et pas le second. Et lorsqu’on a une (très) grosse utilisation des emails, cet atout fait obligatoirement pencher la balance en faveur de Yahoo Mail, surtout pour un usage professionel. Au moins 3 points pour Yahoo Mail. Google, quand comprendras-tu ?

Faisons le compte des points :

  • Gmail : 4 points
  • Yahoo Mail : 5 points

Rien à dire, pour une utilisation intensive des emails, Yahoo Mail est le meilleur. 🙂

PS : Bien évidemment, dans le cas où vous avez un demi-cerveau et que vous n’avez pas la capacité intellectuelle de gérer plusieurs emails à la fois, GMail se révèle un outil très appréciable, mais saurez-vous profiter de sa vitesse… 😉

Note : Ce post n’implique que son auteur, à vous de vous faire votre propre opinion…